Votre nom de domaine est une pièce maîtresse. Ne le perdez surtout pas ! – Light Agency

Mon nom de domaine est secretaire-distance.com. Oui, à première vue, il ne colle plus du tout à mon activité actuelle. Light Agency, aujourd’hui, n’a plus rien d’un service de secrétariat. Pourtant, je continue de le renouveler, année après année. Pourquoi garder un nom de domaine ne reflétant plus ce que je fais, me direz-vous ? Parce qu’un nom de domaine, c’est bien plus qu’un intitulé. C’est une empreinte numérique, un repère historique, un outil stratégique.
Vous n’êtes pas vraiment convaincu par mes arguments ? Alors, laissez-moi vous faire perdre (ou pas) quelques minutes de votre temps en vous montrant pourquoi abandonner votre ancien nom de domaine peut être une erreur silencieuse… mais coûteuse.
Derrière votre nom de domaine, il y a en réalité bien plus qu’un nom !
Un nom de domaine, ce n’est pas juste une adresse web. C’est une empreinte. Le vôtre garde en mémoire votre histoire, votre présence et surtout votre image. Même s’il ne renvoie plus à un site actif, il continue d’exister dans l’écosystème numérique. Google l’a déjà exploré. Des internautes ont déjà cliqué dessus. Des clients potentiels l’ont peut-être encore en favori. D’anciens partenaires l’associent à vous. Il fait donc partie de votre patrimoine numérique.
Même si vous n’en faites rien aujourd’hui, d’autres, eux, peuvent s’y intéresser pour ce qu’il représente : une autorité, un trafic résiduel, une niche précise, ou simplement un nom qu’ils aimeraient exploiter. En le négligeant, sachez-le, vous perdez bien plus qu’un lien. Vous perdez un repère public que vous contrôliez et que vous pourriez réutiliser à tout moment.
Un nom de domaine oublié… n’est jamais perdu pour tout le monde !
Cela ne vous a sans doute pas effleuré l’esprit, mais lorsque vous laissez expirer votre nom de domaine, vous ne le jetez pas dans le vide. Vous le remettez en circulation. Et là, tout peut arriver.
Un cybersquatteur peut s’en emparer. Pourquoi ? Pour le revendre, parfois très cher. Pour profiter, la plupart du temps, de votre notoriété passée. Pire, pour le rediriger vers du contenu douteux ou concurrent. Ce nom, qui vous appartenait, peut alors détourner votre image sans que vous ayez le moindre mot à dire. Vous commencez à voir le problème ?
Ce n’est malheureusement que le sommet de l’iceberg. Si des liens pointent encore vers votre ancien site (réseaux sociaux, signatures courriels, annuaires, articles…), ce trafic ne disparaît pas. Il est juste redirigé ailleurs… vers un site qui n’est plus vous.
Ceux qui pourraient vous chercher par nostalgie, par habitude ou par besoin peuvent tomber sur un tout autre contenu, voire sur une arnaque. Vous, sans le savoir, vous perdez du trafic, de la confiance, voire de la crédibilité.
Vous pensiez faire une petite économie ? Félicitations, vous avez ouvert sans le vouloir une brèche bien plus coûteuse !
Nom de domaine : vous ne l’utilisez plus, mais lui n’a pas dit son dernier mot !
Votre nom de domaine peut vous sembler inactif… pourtant il continue d’agir en coulisses. Il va, en effet, rester indexé par les moteurs de recherche. Il gardera son historique de référencement, parfois des backlinks précieux et une autorité de domaine que Google ne supprimera pas du jour au lendemain.
Ce nom peut aussi faire écho à votre parcours, à une ancienne activité ou à une marque connue. Il a de la mémoire. Dans notre monde numérique qui oublie vite, c’est un avantage. Le conserver, c’est, par conséquent, garder une porte ouverte vers d’anciens clients, d’anciens contenus ou un futur projet inattendu. Surtout, il peut encore vous servir :
- pour une redirection stratégique vers votre nouveau site ou profil ;
- afin d’héberger une page d’attente, un portfolio ou une landing page ciblée ;
- dans le but de préserver votre nom et empêcher qu’il soit utilisé par d’autres.
Ne pas l’utiliser activement ne veut pas dire qu’il est inutile. C’est comme un nom de marque déposé : tant que vous le détenez, vous en gardez la maîtrise.
Protégez votre nom de domaine maintenant, pour ne pas le payer plus tard !
Renouvelez votre domaine automatiquement ou mettez un rappel annuel. Quelques euros par an vous éviteront une perte de contrôle. Croyez-moi, cela en vaut largement l’investissement.
Si vous n’avez plus de site actif, installez une redirection simple vers votre site actuel, votre page LinkedIn ou une présentation d’activité. À défaut, créez une page d’attente propre, avec vos coordonnées ou un message simple. Surveillez de temps à autre l’adresse pour vérifier qu’elle reste bien à vous et qu’elle ne renvoie pas à une page d’erreur.
Gardez à l’esprit une chose : ce n’est pas parce que vous n’utilisez plus votre nom de domaine aujourd’hui qu’il ne vous sera pas utile demain. L’important, c’est d’en rester propriétaire, pour garder la main. Une forme de veille stratégique… à très bas coût.
Je vais être honnête avec vous ! Mon nom de domaine, je l’ai gardé pour des raisons bien plus profondes qu’un simple calcul marketing. Je l’ai acheté en 2013. Il m’a accompagnée pendant une grande partie de ma vie professionnelle. Alors oui, je vous le concède : il est loin d’être optimisé et « optimisable ». Il n’a plus aucun lien avec mon activité actuelle de rédactrice web et SEO. Mais, que voulez-vous, je suis une grande sentimentale et je sais reconnaître ce qui a de la valeur, même quand elle ne se voit plus. Je ne laisserai pas un nom qui m’a portée tomber dans l’oubli ou pire, entre de mauvaises mains.
Et vous ? Votre nom de domaine mérite-t-il vraiment d’être abandonné… ou a-t-il encore un rôle à jouer dans votre parcours ? Gardez-le. Protégez-le. Qui sait ? Il pourrait bien encore vous servir, au moment où vous vous y attendrez le moins.
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