Clients : les rédacteurs web stars des réseaux ne sont pas toujours ceux qu’il vous faut ! – Light Agency

Impossible de ne pas les avoir croisés. Ils sont partout : LinkedIn, Instagram, Threads. Chacun de leurs posts déclenche une avalanche de likes et de commentaires. Le ton est souvent drôle, un brin provocateur, l’assurance affichée… totale. Leur agenda ? « Complet jusqu’à l’an prochain », évidemment. Alors forcément, en tant que client, vous vous laissez séduire. Vous cliquez. Vous contactez. Vous signez. Quelques jours plus tard, le retour à la réalité est, lui, brutal. Vous recevez un texte insipide. Des phrases creuses. Aucune stratégie SEO et un petit arrière-goût de ChatGPT mal camouflé. Vous relisez trois fois pour en avoir le cœur net. Là, le constat est sans appel : vous avez payé pour une vitrine, pas pour une plume. J’ai envie de vous dire « Ne savez-vous pas pourtant que tout ce qui brille n’est pas de l’or ? ».
Sous les paillettes… un gros égo, mais pas de réelle plume !
Aucune jalousie de ma part, soyez-en assurés. Juste un constat et un vrai ras-le-bol face à cette poudre aux yeux.
Certains savent se vendre. Très bien, même. Ils enchaînent les punchlines, racontent leur parcours, leurs « pseudo-galères », leurs « valeurs ». Leur personal branding est rodé. Leur feed est carré. Leur audience les adore.
Derrière la façade, le contenu client est trop souvent creux. Pas de réelle stratégie. Très peu d’adaptation à la voix du client. Aucune rigueur éditoriale. Juste un style générique, souvent recyclé, où le fond ne suit jamais la forme. Alors oui, je vous le concède : ces rédacteurs stars des réseaux sociaux savent capter l’attention…
Ils échouent cependant à la mettre au service de votre message. Écrire pour soi et écrire pour un client, ce sont deux métiers, ô combien différents. Le premier flatte l’ego alors que le second exige de s’effacer, de comprendre une cible, de répondre à un objectif. C’est généralement là que tout s’effondre : pas de style. Pas de méthode, juste du bruit.
Ce que leur feed ne vous dira jamais !
Derrière les posts parfaits et les selfies inspirés, il manque régulièrement l’essentiel : la qualité du travail réel.
Parce que non, un beau profil LinkedIn n’est pas une preuve de compétence. Avant de confier vos contenus à un profil « star », posez-vous les bonnes questions :
- où sont les exemples concrets de livrables ? ;
- pouvez-vous consulter un portfolio réel, des cas clients, des résultats mesurables ? ;
- le style est-il adaptable à votre univers, ou est-ce toujours le même ton, quel que soit le client ? ;
- y a-t-il une méthode de travail claire : brief, recherche, stratégie, révision ?
- à quel moment ce professionnel parle-t-il de vous, de vos objectifs, de vos lecteurs ?
Un vrai rédacteur web ou SEO vous écoutera avant d’écrire. Il ne vous vendra pas un show, il construira du contenu utile, cohérent, durable. Oui, la visibilité attire, c’est un fait. Ce qui compte, pourtant avant tout, c’est la fiabilité.
Le bon rédacteur, c’est celui qui travaille dans l’ombre… pour vous faire briller !
Pas besoin de strass ni de storytelling personnel pour livrer un contenu solide. Votre futur rédacteur n’est pas là pour exister à votre place, mais pour vous mettre en valeur, vous. Ce qui doit parler pour lui, c’est la qualité de ses textes, la justesse de son ton, la pertinence de sa stratégie. Le reste, c’est du bruit. Un vrai professionnel, c’est quelqu’un qui :
- saura poser les bonnes questions avant même d’écrire ;
- s’imprègnera de votre audience, de vos objectifs, de votre langage ;
- adaptera son style au vôtre, pas l’inverse ;
- optimisera finement, sans bourrage de mots-clés ;
- produira surtout un contenu clair, utile, calibré pour vos lecteurs, pas pour faire briller sa vitrine personnelle.
Vous ne payez pas un rédacteur pour faire son show sur LinkedIn. Vous l’engagez pour faire rayonner votre message. Pour booster votre crédibilité, gagner en visibilité et convertir mieux. Alors avant de signer avec la première plume surcotée vue sur vos réseaux, posez-vous les bonnes questions :
- peut-il me montrer de vrais contenus clients ? Des résultats concrets ? ;
- sa plume est-elle capable de s’adapter à mon ton, mon secteur, ma cible ? ;
- suit-il une méthode claire : brief, mots-clés, stratégie édito, relectures ? ;
- parle-t-il de mon projet… ou uniquement de lui ?
Parce que derrière le vernis, il y a parfois du vide éditorial. Parce que vous méritez mieux qu’une façade brillante.
Vous méritez un partenaire discret, rigoureux, impliqué, pas un influenceur du contenu. Je n’ai pas un profil tapageur. J’ai des textes qui font le travail. Vous en trouverez un aperçu sur mon blog professionnel : des contenus écrits pour informer, convaincre et servir le fond, pas pour buzzer.
Soyons justes néanmoins : certains profils très visibles sont aussi d’excellents professionnels. Ils restent l’exception, pas la règle.
Pendant que certains collectionnent les likes, les petits rédacteurs freelances, les vrais, travaillent réellement, et ce, sans artifice, sans storytelling calibré. Ils écrivent, ils cherchent, ils optimisent, ils relisent, ils adaptent. Ils n’ont pas le temps de s’exposer. Ils n’ont pas la vitrine. Ils ont le fond, la rigueur, l’honnêteté.
Et pourtant… Ce sont eux que les clients oublient. Ce sont eux que ces mêmes clients remettent en question.
Ce sont eux qui sont payés au rabais, pendant que des experts en autopromotion, et surtout autoproclamés, sont surpayés. Il est temps d’ouvrir les yeux et de reconnaître ENFIN les plumes silencieuses.
Vous savez, celles qui ne brillent pas sur les réseaux, mais qui portent, sans jamais rien lâcher, vos idées, vos messages, votre voix. Parce qu’il y a une chose que l’algorithme ne voit pas : la vraie valeur d’un contenu.
Je peux vous le certifier : celle-là, elle se construit dans l’ombre, certainement pas dans le tapage.
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